Voyager avec une tente :
tout ce que tu dois savoir
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Voyager avec sa tente est un gage de liberté et d’économies.
Depuis mai 2025, nous faisons le Tour d'Europe en STOP et avons pris l'habitude de camper dans divers lieux, mais il y a plein de choses à savoir avant de partir explorer le monde avec sa tente. Et heureusement, j’ai écrit ce superbe article pour que tu puisses tout savoir !
SOMMAIRE
I - Législation
1. Camping sauvage vs Bivouac
II - Où dormir avec sa tente
1. Les campings
2. Le bivouac sauvage
3. Demander l'hébergement sur un terrain privé
III - Matériel
1. La tente
2. Le matelas
3. Le sac de couchage
4. Le drap de sac
5. Le réchaud
6. Équipement complémentaire
IV - Sécurité & dangers
1. La météo
2. La faune
3. Les terrains minés
4. L'homme
V - Bien choisir son emplacement
1. Point d'eau
2. Terrain plat
3. Préparer l'emplacement
VI - L'hygiène
1. Les toilettes
2. La douche
3. Le brossage de dents
VII - Respect de l’environnement
1. Les bonnes pratiques à adopter
I - LÉGISLATION
→ Commençons par faire la différence entre le camping sauvage et le bivouac :
• Camping sauvage : consiste à planter sa tente ou dormir en pleine nature en dehors des zones prévues, au même endroit pour plusieurs jours et nuits.
• Bivouac : consiste à installer sa tente temporairement, pour une seule nuit, souvent dans le cadre d’une randonnée ou d’une expédition, qui consiste à planter sa tente à la tombée de la nuit et à la retirer au petit matin (vers 8-9h maximum). Il est primordial de respecter certaines règles, et je t'en parle plus bas.
II - OÙ DORMIR AVEC SA TENTE ?
1 - Les campings ou terrains prévus à cet effet
• Les avantages : Permet de dormir en toute légalité et sécurité, en ayant généralement accès à des sanitaires et à l'électricité pour recharger ses appareils.
• Les limites : Les tarifs des campings peuvent être très élevés selon les régions et les saisons (on a vu des emplacements nus à 40€ / pers au mois de juin en Slovénie, sans accès à l'électricité).
2 - Faire du bivouac sauvage
• Comment trouver un spot : Quelques heures avant la tombée de la nuit, on commence à chercher un endroit où planter notre tente. On se sert fréquemment de Google Maps pour repérer un lieu qui semble propice (forêt, champ éloigné des habitations...), puis on s’y rend par nous-même pour analyser le lieu. Il nous arrive aussi de chercher des spots sur l'application Park4Night.
• Les avantages : Cela offre une grande liberté, et c'est gratuit (mais un risque d'amende existe dans les zones où le bivouac est interdit).
• Les limites : Cela nécessite d'attendre la tombée de la nuit pour planter sa tente et il faut la retirer dès le petit matin, c'est souvent illégal, cela peut donc être stressant et il faut donc être discret.
3 - Demander l'hébergement sur un terrain privé
• Comment faire : On toque aux portes des maisons où l'on observe de la vie (lumières allumées, présence humaine dans le jardin…), et avec un grand sourire, on explique notre projet. Le refus est fréquent, mais on trouve habituellement une personne qui accepte notre requête.
• Les avantages : En plus de dormir en toute légalité (la majorité du temps), c’est un moyen de connecter avec un local ! Et c'est gratuit.
• Les limites : Cette méthode fonctionne uniquement dans des régions où les habitants possèdent des jardins privés, cela est donc compliqué en ville, et dans certaines régions où la majorité des logements sont des copropriétés.
• Ne dors pas dans le jardin de quelqu’un qui ne t’inspire pas confiance.
• Hébergement ne rime pas avec hôtel gratuit. Tu n’as aucun droit sur la nourriture ou l’accès aux sanitaires de l’habitant. Prévois donc d’avoir de quoi manger sur toi.
• N’insiste pas. Si quelqu’un est mal à l’aise, abandonne et laisse le tranquille.
• Dans certains pays, cette pratique est illégale, notamment en Slovénie où une taxe de séjour est censée être appliquée pour tous les touristes qui séjournent en dehors de chez un membre de leurs familles. Cela reste rare, et peu appliqué.
III - MATÉRIEL
C’est ton premier rempart contre le froid et l’humidité.
Avant de partir, on a acheté notre matériel de seconde main via le site LeBonCoin. On peut facilement y trouver du matériel de très bonne qualité et en bon état. Écologique et économique !
1 - La tente
Voici les éléments les plus importants à prendre en compte pour bien la choisir :
• L’imperméabilité : L’imperméabilité d’une tente correspond à sa résistance à l’eau, c’est-à-dire à sa capacité à empêcher la pluie de traverser le tissu. Sur une tente, on distingue deux zones principales qui n’ont pas les mêmes besoins en imperméabilité : le sol et la toile extérieure.
• Le poids : Étant donné que tu devras la porter sur ton dos, plus c’est léger, mieux c’est. Une tente 2 places varie entre 1,5 à 2,5 kg en fonction des marques.
• La durabilité des matériaux : La dernière chose qu’on a envie, c’est de se retrouver avec une tente abimée qui va laisser passer insectes et intempéries. Ou pire : avoir une tente qui se casse en pleine tempête ! Il est donc important de choisir une tente aux arceaux solides si tu comptes l'utiliser régulièrement.
• Le tapis de sol : Généralement vendu séparément de la tente, je te conseille d'utiliser un tapis de sol à placer entre ta tente et le sol, pour la protéger et pour ajouter une isolation supplémentaire, étant donné que le froid vient du sol.
Si tu pars en long voyage avec ta tente, vérifie la disponibilité et l’entretien du fabricant avec ton trajet avant de faire ton choix. Cela te permettra de pouvoir la réparer en route, et non d'en racheter une neuve.
Nous avons choisi la tente MSR HUBBA HUBBA NX.
C’est une tente 2 places ultra-légère de 1,7kg qui est également très résistante. Son imperméabilité au sol est de 3000m est celle de la toile de 1 200 mm. Cela peut sembler faible comparé à d'autres modèles, mais ses matériaux de haute qualité et ses coutures soigneusement conçues et scellées la rendent bien étanche.
Elle est réputée comme étant l’une des meilleures pour une utilisation fréquente. Et en effet, on en est très satisfaits ! Ergonomique et robuste, on ne regrette pas d’avoir investi 400€ pouR l’achat de cette tente avec un tapis de sol (achetée d'occasion, sur LeBonCoin).
Elle est assez spacieuse et nous rentrons à deux, en laissant nos sacs dans les absides. En cas de fortes pluies, les sacs rentrent à l'intérieur, mais cela n'est pas recommandé, car ils appuient sur les arceaux, ce qui, à terme, les fragilise.
Même si tu pars seul.le, je te conseille d’utiliser une tente 2 places. Ça te permettra de pouvoir ranger ton sac à l’intérieur de la tente.
2 - Le matelas
Avant d'aller plus loin, il faut savoir qu'il existe 3 types de matelas différents.
• Les matelas en mousse : les plus simples et robustes, quasiment indestructibles, ils ne risquent pas de se percer, mais sont peu confortables et prennent beaucoup de place.
• Les matelas gonflables classiques : légers et compacts, ils offrent une bonne isolation, mais nécessitent un gonflage manuel et sont plus fragiles aux crevaisons.
• Les matelas autogonflants avec pompe intégrée : très faciles à gonfler, confortables, mais plus lourds et encombrants.
→ LA R-VALUE
La R-Value mesure la résistance du matelas à la conduction du froid venant du sol. Plus la valeur est élevée, plus le matelas isole et garde la chaleur corporelle.
On compare souvent le chiffre de la R-value au nombre de saisons. Une R-Value de 1 correspond à l’été. Une R-Value de 3 promet un matelas efficace pour printemps, été et automne.
Nous avons choisi les matelas Sea to Summit Ultralight Insulated.
Avec une R- value de 3,3, on est censés être au sec partout, sauf sur terrain enneigé. On a choisi ce modèle pour sa légèreté (<400g) et sa compacité. Nous avons choisi la taille R (je mesure 1m67 et Arnaud mesure 1m75). Nous en sommes très satisfaits, on dort comme des bébés !
3 - Le sac de couchage
Avant d'aller plus loin, il faut savoir qu'il existe 2 types de sacs de couchages différents.
• Le synthétique : souvent moins cher, il garde mieux la chaleur même en cas d’humidité, sèche plus vite, et demande peu d’entretien. En revanche, il est plus lourd et plus volumineux.
• Le duvet (plume) : ultra-léger et très compact, il offre un rapport chaleur/poids imbattable. Mais il perd beaucoup de ses qualités isolantes une fois mouillé et demande un entretien soigné. C’est le choix privilégié pour les randonnées où le poids est crucial, à condition de bien le protéger de l’humidité. Cependant, il n'est pas vegan, car les plumes proviennent d'animaux (canards dans la majorité des cas).
→ LA TEMPÉRATURE
Chaque sac de couchage est testé et classé selon trois indicateurs normalisés (norme EN 13537/ISO) :
• Température de confort : la température minimale à laquelle une personne « standard » peut dormir confortablement.
• Température limite : la température à laquelle on peut dormir recroquevillé, sans confort optimal, mais sans danger.
• Température extrême : la température minimale supportable, mais avec un risque d’hypothermie.
Nous avons le duvet décathlon MT900 0°c. On en est satisfaits (bon rapport qualité/prix) MAIS lors de nos nuits à 0 degrés, nous avons eu froid, je conseillerai plutôt de partir sur ce modèle en cas de bivouac par des basses températures. Des amis ayant baroudé quelques années en Asie sont partis avec des sacs de couchage Sea to Summit (température limite -20 degrés) et en sont très satisfaits également.
4 - Le drap de sac
→ QU'EST-CE QU'UN DRAP DE SAC ?
Un drap de sac, aussi appelé sac à viande, est un accessoire léger que l’on glisse à l’intérieur d’un sac de couchage.
• Hygiène : protège ton sac de couchage de la transpiration et de la poussière, ce qui prolonge sa durée de vie.
• Polyvalence : peut-être utilisé seul dans les climats chauds, comme une couverture légère.
• Confort thermique : apporte entre 2 et 5 °C de chaleur supplémentaire selon la matière.
→ LES DIFFÉRENTS DRAPS DE SAC
• En soie : ultra-légère et compacte, elle ajoute quelques degrés de chaleur et offre une sensation très douce sur la peau. Parfait pour les voyages au long cours où chaque gramme compte. Cependant, cette option n'est pas vegan.
• En coton : plus lourd et encombrant, mais économique et agréable pour des nuits en auberge ou en refuge.
• En fibres synthétiques (microfibre, polyester) : sèchent très vite, pratiques dans les zones humides, mais un peu moins respirants.
• En mérinos : plus rare, mais combine chaleur, respirabilité et résistance aux odeurs. Cependant, cette option n'est pas vegan.
Si tu voyages dans des zones tropicales ou très chaudes, un drap de sac en soie ou en microfibre peut remplacer le sac de couchage et devenir ton couchage principal. Même si tu voyages sans tente, il est très utile pour dormir dans des lieux peu hygiéniques.
Nous avons ce drap en soie de chez décathlon depuis plus de 2 ans et en sommes satisfaits (bon rapport qualité/prix). Malheureusement, il n'est pas vegan (fait à partir de verre de soie), c'est le seul regret que j'ai, sinon, je le recommande.
5 - Le réchaud
Nous avons pour l'instant réussi à trouver des recharges dans les magasins décathlon ou dans des magasins spécialisés dans la randonnée. Il y en a également dans certaines stations essence ou magasins de bricolage, mais il faut penser à vérifier la compatibilité avec son réchaud.
Partir avec un réchaud est un confort non-indispensable, cela prend de la place et tu peux te contenter de manger des sandwichs, des salades ou des boîtes de conserves froides, mais dormants régulièrement en bivouac, on a décidé d'en emporter un ! On s’en sert presque tous les soirs de bivouac pour manger des pâtes ou du riz, et certains matins pour faire du thé et du café.
Notre ami Simon est parti pendant 6 mois de Belgique jusqu’en Inde en auto-stop et en bivouac, et n’a pas utilisé de réchaud. Chacun ses besoins !
• Emporte toujours tes déchets (y compris organiques) avec toi et débarrasse-les uniquement dans une poubelle ou un compost adapté.
• Si ton eau de cuisson n’a pas été salée et/ou ne contient pas de produits chimiques, tu peux la disperser dans la terre (loin des cours d’eau pour ne pas dérégler l’équilibre naturel). Dans le cas inverse, il vaut mieux la verser dans une bouteille en plastique et la jeter dans un évier plus tard.
• Même si cela peut sembler intuitif, faire sa vaisselle dans les cours d’eau ou lac dérègle l’équilibre naturel.
Nous avons le réchaud à gaz Jetboil Flash Cooking System 1L.
L'avantage est qu'il est peu encombrant et son système compact permet une chauffe rapide même en cas de vent. Mais avec du recul et de l'expérience, on le regrette. Il est parfait pour manger de la nourriture lyophilisée (trop chère pour notre budget), mais trop petit pour préparer de vrais plats. On aurait préféré partir avec un système plus simple et une vraie casserole, par exemple avec la popote proposée par décathlon.
En modèle plus haut de gamme et plus compact, Sea to Summit propose aussi diverses options de popote intéressantes, notamment certaines casseroles pliables !
Pour un long voyage, il est conseillé de choisir un réchaud à essence car les petites bouteilles de gaz sont difficiles à trouver en dehors de l'Europe. N'ayant jamais utilisé de réchaud auparavant, nous étions effrayés par l'option essence et avons pris un réchaud à gaz, ce que l'on ne regrette pas pour le moment.
On a toujours avec nous nos 2 tupperwares repliables qui nous permettent de manger et de transporter des restes de nourriture si besoin. Ils sont très pratiques, car il nous arrive de nous préparer des repas à l'avance quand on a accès à une cuisine. On les utilise aussi en guise d'assiette pour se faire de salades froides... C'est un indispensable pour nous ! On a chacun un set de couverts réutilisables.
→ LES DIFFÉRENTS TYPES DE RÉCHAUDS
• Les réchauds à gaz : ils fonctionnent avec des petites bouteilles de gaz (butane, propane ou mélange). Légers, pratiques et faciles à utiliser, ils permettent de cuisiner rapidement. Leur inconvénient : la dépendance aux cartouches spécifiques, parfois difficiles à trouver dans certains pays, et une efficacité réduite par grand froid ou en altitude.
• Les réchauds à essence : ils utilisent de l’essence blanche (ou parfois de l’essence classique). Plus puissants et performants par basse température, ils sont aussi plus polyvalents, car le carburant se trouve partout dans le monde. En revanche, ils sont plus lourds, plus bruyants, demandent un entretien régulier et nécessitent un peu de technique pour l’allumage.
6 - Équipement complémentaire
• Une lampe frontale : Indispensable, nous utilisons la lampe rechargeable décathlon HL900 et en sommes ravis, elle est très puissante et son autonomie excellente. Elle a un mode lumière rouge, idéale pour avoir une lumière tamisée, non éblouissante et pour être plus discrets
• Une gourde filtrante Öko : c'est notre meilleure alliée. Elle nous permet de boire n'importe quelle eau tant qu'elle n'est pas stagnante, idéale pour se recharger en nature ou pour boire l'eau du robinet dans des pays où l'eau n'est pas potable ! On l'utilise en tant que gourde normale au quotidien, en retirant les filtres pour ne pas les user pour rien. Si tu es intéressé, mon code OKODILE t'offre -10% sur ta 1ère commande. Si tu veux en savoir plus, je t'ai fait un article complet à son sujet.
• Une bombe au poivre : On espère ne jamais avoir à s’en servir, mais c’est un petit objet rassurant à avoir sur soi et permet de se sentir plus en sécurité face à une mauvaise rencontre, que ce soit avec un animal un peu trop curieux ou dans une situation inconfortable avec des humains. Elles s'achètent en armurerie. En revanche, la possession de ce genre d'objet est souvent interdite. Pour être dans la légalité, tu peux prendre un déodorant sous forme d'aérosol, qui pourra faire un effet plus au moins similaire.
IV - Sécurité & Danger
Voici les 3 principaux dangers et comment les éviter :
1 - La météo
En cas de pluie, essaie de faire sécher ta tente dès que possible, pour éviter qu'elle ne moisisse.
Si tu te retrouves confronté à l’orage en bivouac, il faut que tu sortes de la tente et que tu ailles trouver un abri. Laisse ta tente où elle est, tu la rangeras une fois l’orage terminé.
2 - La faune
Si aucun animal dangereux n’est recensé, il faut tout de même adopter un réflexe :
⚠️ Place tous tes objets odorants en dehors de la tente (nourriture, shampoing, dentifrice…) dans un sac (hermétique si possible) que tu accrocheras à une branche d’arbre, à environ 50 mètres de ta tente et non collée à l’arbre. De ce fait, si des animaux sauvages sont attirés par les odeurs, ils iront vers ce sac et non vers toi. Et ils ne devraient pas réussir à l’atteindre. C’est très important !
Quand tu as trouvé ton lieu de bivouac, fais comprendre aux animaux que tu es là, sans les déranger. On applaudit quelques fois, on chantonne, et on met quelques coups de lampe frontale. Ainsi, les animaux savent qu’il y a une présence humaine, mais peuvent continuer une vie nocturne aux alentours.
3 - Les zones minées
Parfois, elles sont délimitées par des rubans ou des fils barbelés.
Mais attention : dans les zones reculées, les avertissements peuvent avoir disparu.
Certains pays comme publient des informations cartographiques sur les zones susceptibles d'être contaminées par des mines via des portails publics. Renseigne-toi sur les zones à risque !
4 - L'homme
On respecte toujours ces quelques consignes simples lorsque nous bivouaquons (en sauvage ou chez quelqu’un).
• Planter la tente le plus tard possible : Nous attendons que le soleil soit couché avant de commencer l’installation du bivouac. Cela limite les chances de croiser quelqu’un, qui voit que nous allons dormir là.
• Ne pas communiquer sur notre façon de dormir : Si quelqu’un nous demande où nous dormons, souvent, nous répondons que nous ne savons pas. “Certainement à l’hôtel ou chez quelqu’un”. On ne donne jamais l’information que nous dormons en tente. On évite ainsi de tenter une personne mal intentionnée.
• Ne pas manger là où on dort : Lorsqu’on se trouve assez proche d’agglomérations ou d’habitations, on préfère manger et dormir à des endroits différents pour éviter que quelqu'un se doute que l'on va dormir là.
Oui, ça fait peur de dormir dans une tente et d’entendre un humain passer proche de soi. Mais si tu as été discret, personne ne sait qui se cache dans cette tente, et c’est généralement la personne à l’extérieur qui a peur de celle qui se trouve à l'intérieur aha.
V - Bien choisir son emplacement
Mais il y a aussi d’autres critères à prendre en compte lors du choix d’emplacement :
1 - Évite de dormir près d’un point d’eau
Si tu choisis de dormir près d'un point d'eau, ta toile de tente risque d'être mouillée au réveil. Si possible, pense à la faire sécher au soleil, avant de la plier, pour éviter qu'elle ne moisisse.
2 - Privilégie un terrain plat
3 - Prépare le terrain avant de t'installer
VI - L'hygiène en bivouac
1 - Les toilettes
La règle d’or : laisser le moins de traces possible.
• Éloigne-toi toujours de l’eau (rivières, lacs, sources) : au moins 60 m pour éviter toute pollution.
• Creuse un petit trou d’une vingtaine de centimètres, fais tes besoins, puis rebouche avec la terre. Cela permet une décomposition plus rapide et limite les mauvaises surprises pour les suivants.
• Papier toilette : idéalement, emporte-le avec toi dans un petit sac étanche pour le jeter plus tard. À défaut, utilise du papier biodégradable et enterre-le bien. On entend souvent qu'il faut brûler le papier, mais cela est assez risqué, notamment en milieu sec, où des incendies peuvent être facilement provoqués.
Souvent, on arrive à trouver des toilettes à proximité. Les stations services, les aires de repos, les refuges, les campings, les cafés, les toilettes publiques… Alors le mieux est bien sûr d’utiliser une toilette prévue à cet effet !
2 - La douche
Voici nos alternatives :
• Faire une toilette dans un point d'eau : Que ce soit dans des toilettes publiques, dans un café ou dans une fontaine, on se contente généralement de se rincer pour se débarbouiller les zones stratégiques (aisselles, visage...).
• Dans les rivières ou lacs, SANS savon : Si par chance, on se trouve proche d'une rivière ou d'un lac d'eau douce, on en profite pour se rafraîchir, mais attention, il ne faut jamais utiliser de savons (même biodégradables) car cela déséquilibre l'écosystème. Si tu es en montagne, évite de te baigner dans les lacs d'altitude, car cela dérègle les écosystèmes fragiles.
• Les gels douches sans eau BALO : LA méthode révolutionnaire pour nous ! Ils s'utilisent comme un gel douche classique, en frottant sur sa peau, mais sans eau ! Il suffit ensuite d'essuyer les résidus avec une serviette microfibre. C'est une super alternative moins polluante aux lingettes pour bébé, qui sont à usage unique. Si tu souhaites tester, mon code BALODILE t'offre -10% sur le pack découverte.
• Piscines municipales
• Clubs de sport / gymnases
• Campings
• Chez l'habitant (lors d'un autostop par exemple, on nous le propose parfois)
• Stations-service ou aires de repos (surtout pour camionneurs), certaines grandes stations disposent de douches.

3 - Le brossage dents
Je te conseille d'utiliser un dentifrice en pastille biodégradable.
Surtout, il faut faire attention où l’on recrache : jamais dans un lac ni une rivière (cela déséquilibre les écosystèmes, même avec un produit biodégradable), toujours dans la terre, qui filtre naturellement les résidus.
Avec ces simples précautions, on garde une bonne hygiène tout en préservant l’environnement.
VII - Respect de l’environnement
→ Les bonnes pratiques à adopter
• Oublie les feux sauvages : ça paraît sympa, mais c’est dangereux pour les forêts et néfaste pour la biodiversité. Un petit réchaud fait parfaitement le job, sans risque et sans laisser de cendres. Si les feux sont autorisés, mieux vaut préférer utiliser un foyer déjà existant qu'en créer un nouveau.
• Prends soin des rivières et lacs : même le savon “biodégradable” pollue l’eau. Si tu dois te laver ou faire ta vaisselle, éloigne-toi d’au moins 60 m d’une source d’eau. Si tu es en montagne, évite de te baigner dans les lacs d'altitude car cela dérègle les écosystèmes fragiles.
• Respecte les animaux : la nuit, évite de faire trop de bruit et ne laisse pas de nourriture traîner. Ça perturbe leurs habitudes et peut même les rendre dépendants.
• Préserve la flore : Quand tu installes ton bivouac, essaie de planter ta tente sur un sol déjà nu ou une zone d’herbe rase. Ainsi, tu évites d’écraser des plantes ou d’abîmer une nouvelle parcelle de végétation.
• Utilise des produits doux pour la planète : savon, dentifrice, crème solaire… certains contiennent des produits chimiques qui nuisent gravement aux écosystèmes.
• Enterre tes besoins : fais un petit trou (20 cm), assez loin de l’eau, et recouvre-le soigneusement. Ça évite de polluer et garde la nature propre pour les suivants.
Maintenant que tu as toutes les clés en main, je te souhaite plein de beaux bivouacs et de belles aventures ! 🥰
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