Faire de l'autostop :
tout ce que tu dois savoir

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Que ce soit en voyage ou pour un usage quotidien, l’autostop est devenu notre mode de transport préféré, pour son aspect écologique et humain.
Actuellement, nous faisons le Tour du Monde en STOP, alors j'ai acquéri pas mal d'expérience : je te partage donc  ici tous les conseils que j’aurais aimé recevoir avant de commencer à lever le pouce

SOMMAIRE
I - Pourquoi faire de l'autostop ?
     
1. Aspect humain
      2. Aspect écologique
      3. Aspect économique
II -
Légalité
    

III - Où faire du stop ?
      1. En bord de route
      2. Le contact direct
IV - Avec ou sans pancarte ?
      1. Les pour
      2. Les contres
V - Les gestes à adopter   

VI -
Danger & sécurité     
       1. Les principaux dangers
       2. Avoir un coup d'avance
VII - Mes anecdotes
      1. Notre premier autostop
      2. Notre départ direction N'importe où
      3. Un kidnapping ?!

I - POURQUOI faire de l'autostop ?

1 - Aspect Humain

Faire de l’autostop, c’est transformer son trajet en une aventure unique et humaine.
Dans son quotidien, cela peut permettre de faire de nouvelles rencontres, et en voyage, c'est en mon sens la solution parfaite pour rencontrer des locaux et comprendre le pays dans lequel on se trouve, à travers les yeux de ceux qui habitent.

Faire du STOP, c'est s'ouvrir à d'autres visions du monde : on se fait prendre par toutes les classes sociales et tous les bords politiques. On monte dans des voitures magnifiques et dans d’autre dont on ne sait pas comment elles font pour encore tenir la route. Mais dans chaque voiture, il y a un point commun : un être humain qui souhaite aider et partager.

Chaque trajet représente une expérience différente : parfois on va chanter, parfois on va dormir. Parfois on se raconte des anecdotes, et parfois même on écoute notre conducteur se livrer à nous. On est toujours troublés de la manière dont c'est plus facile pour chacun de s'ouvrir à des inconnus, qu'on ne reverra sûrement jamais. Chaque voiture représente une nouvelle aventure, et potentiellement, un nouvel ami.

2 - Aspect écologique

L’industrie des transports est l’un des secteurs les plus polluants au monde. Elle représente près d’un quart des émissions mondiales de CO₂ responsables du réchauffement climatique, essentiellement à cause de la voiture individuelle. Se déplacer en autostop, c’est occuper de l'espace inutilisé dans un véhicule déjà en route.

Ton empreinte carbone devient nulle
, car tu prends place dans un trajet déjà existant, et tu ne participes pas à l'augmentation de la demande sur un trajet car il n'y a pas de notion financière.

Alors que tu prennes une voiture, un bateau ou un camion, ton voyage devient plus respectueux de l’environnement et plus en phase avec une démarche durable.
🌿 Refuser les détours :
Pour qu’un trajet en autostop reste neutre en carbone, nous refusons au maximum que le conducteur effectue un détour juste pour nous. Le but est de rester au maximum sur son trajet initial, afin d’éviter les émissions liées à notre présence..

3 - Aspect économique

Voyager en stop peut permettre de parcourir des milliers de km, en déboursant presque 0€ pour les transports. Je dis “presque” car il nous arrive de prendre en charge les frais de péage ou d’offrir le café, quand nous restons longtemps avec un conducteur, parce que ça nous fait plaisir.

L'aspect économique est donc non négligeable parce que ce moyen de transports te fera faire de belles économies MAIS en mon sens, cela ne doit pas être la seule motivation, c'est avant tout un partage !
💡 CLARIFIES LA SITUATION DÈS LE DÉBUT
Il peut arriver, notamment dans les pays où l'autostop n'est pas très répandu, que certains conducteurs te fassent payer le trajet. On précise donc toujours, avant de monter, que nous voyageons sans argent, pour connecter avec les gens. Dès qu'une notion financière entre en jeu, nous refusons la voiture, car cela signifie que le conducteur n'est pas dans le même état d'esprit que nous. On recherche un partage entre humains, et la notion d'argent fait souvent perdre l'authenticité d'un échange.

II - Légalité

L’autostop n’est pas toujours légal !

En Europe, il est interdit de faire de l’autostop sur les autoroutes (pour des raisons évidentes de sécurité). Nous n’avons jamais tenté l’expérience d’aller voir les gens directement au péage, même si je sais que certains voyageurs bravent l’interdiction, et que cela fonctionne plutôt bien. On préfère faire du STOP avant l'autoroute, et se faire déposer sur les aires de repos, mais je t'en parle plus bas dans l'article.

Certains pays interdissent le fait de rester immobile sur le côté d’une route. Dans ce cas, tu dois faire  du stop en marchant !

→ Je te conseille de regarder les lois sur l’autostop avant d’arriver dans un nouveau pays.
❌ Si c’est interdit :
Dans les pays où il est strictement interdit de faire de l’autostop, tu peux contrer la loi en allant directement voir les gens et leur expliquer ton projet. De ce fait, tu ne fais pas explicitement du stop. Cette méthode est souvent utilisée dans les stations services, sur les aires de repos ou sur les parkings.

III - Où faire du STOP ?

Comme évoqué ci-dessus, il y a 2 méthodes pour faire du Stop : la plus classique qui consiste à lever le pouce en bord de route, ou alors une méthode plus directe qui consiste à aller parler directement aux automobiliste.

1 - En bord de route : bien choisir son emplacement

La règle de base pour trouver le bon emplacement, c’est d’avoir une bonne visibilité. Être bien vu, c’est permettre aux usagers d’avoir le temps de réfléchir avant de ralentir. Très rare sont les conducteurs qui s’arrêtent sans avoir un léger temps de réflexion. C’est aussi un gage de sécurité : tu évites de faire peur à un conducteur inattentif qui ne te verrait qu’au dernier moment.

⭢ Voyons ensemble comment trouver un bon emplacement d’autostop :

• En agglomération :
La façon la plus simple de faire de l’autostop est de rejoindre une sortie principale de la ville. Généralement aux abords d’un accès à l’autoroute ou à une voie rapide. Faire du stop au centre de la ville est presque perdu d’avance. Ensuite, ce n’est pas toujours facile d’y trouver un emplacement, car l’urbanisation n’y est pas pensée pour. Alors en agglomération, on privilégie le stop aux abris bus. Il y a de la place pour s’arrêter, et fréquemment une bonne visibilité. Sinon, tu peux tenter ta chance dans une station service en ville. Moins efficace que sur une aire d’autoroute, mais ça reste un choix si la ville est très grande.

• Hors agglomération :
La campagne, c’est l’endroit préféré d’Arnaud pour faire du stop. De l’air frais, des grands espaces, moins de monde… C’est à son sens plus simple de trouver un bon emplacement.  L’important, c'est surtout qu’il y ait de la place pour qu’une voiture s’arrête. Ce qui est beaucoup plus facile à trouver en campagne qu’en ville. Devant un cimetière, devant un café, l’entrée d’un parking, un bas-côté assez large, un arrêt de bus… Il suffit d’avoir le feeling (et un peu de passage bien sûr).
💡 La communauté HITCHMAP
Si tu te sens perdu, pas de panique. La communauté autostop, c’est une communauté d’entraide, et sur  Hitchmap tu pourras trouver une carte interactive où chaque voyageur peut renseigner l’endroit où il a fait du stop, ainsi que son temps d’attente/niveau de difficulté. Ce site nous a déjà aidé plusieurs fois pour trouver un bon spot. Mais garde en tête que chaque autostop est différent. Même si 5 personnes ont attendu 10 minutes, cela ne veut pas dire que tu auras la même chance. Nous avons déjà fait du stop plusieurs fois aux mêmes endroits, et parfois on a attendu 5 minutes, d'autres fois 2h. Ça dépend aussi de qui passe, mais choisir son emplacement permet de maximiser ses chances !

2 - Le contact direct

Cette technique consiste à aller parler directement aux automobilistes, sur les aires de repos, les stations essences ou les parkings. Cela permet d'avoir un premier échange et de mettre le conducteur plus en confiance. De plus, avec cette technique, tu gardes le contrôle sur les personnes à qui tu demandes, tu peux donc éviter plus facilement des personnes qui ne t'inspirent pas confiance (ou sélectionner des femmes, si tu es une femme).

Nous avons pour habitude d’éviter les autoroutes, car nous avons le temps. Mais pour les voyageurs plus pressés, la façon la plus commode d’effectuer un trajet est de rejoindre une aire d’autoroute ou une station essence. Dans les deux cas, la méthode reste la même : allez parler aux conducteurs. Se présenter, dire où l’on souhaite aller, expliquer son projet… C’est une approche directe et précise qui fonctionne assez souvent.

Si tu voyages solo, tu peux également tenter ta chance auprès des camionneurs.  Ils sont habitués à voir des autostoppeurs, et font habituellement des grandes distances. Malheureusement pour nous, les camions ne possèdent très souvent qu’un seul siège passager.
💡 Les gestes à adopter : Le but est de créer un lien, une connexion humaine. Les gens ne sont pas des taxis gratuits. Sois souriant, fait un compliment, raconte une blague... Et bien sûr, si quelqu’un n’est pas à l’aise, il n’est pas la peine d’insister.

IV - Avec ou sans pancarte ?

C'est LA question qui divise !
Pour notre part, nous voyageons sans destination, alors à part notre pancarte "'n'importe-où" que l'on a utilisé pour le départ, nous n'avons jamais fait de stop avec une pancarte indiquant une destination précise. Pourtant, il arrive que nous ayons un rendez-vous à un endroit précis, mais nous ne préférons pas en utiliser.

Voyons ensemble les pour et les contres :

1 - les POUR

• Tu attires le regard plus facilement : Les gens sont curieux. Ils auront plus tendance à te regarder si tu as une pancarte entre les mains.

• Tu optimises ton temps de trajet :  Avec une pancarte, tu as plus de chances d’avoir un conducteur qui va directement à ta destination, t’évitant ainsi de multiples autostops.

• Tu clarifies la situation : Dans certains pays, l'autostop n'est pas du tout répandu alors avoir une pancarte qui indique une destination permet de clarifier ton intention.

2 - les CONTRES

• Il faut savoir dire non : Si quelqu’un qui ne t’inspire pas confiance s’arrête, tu ne peux pas dire que la destination de ta pancarte n’est pas la bonne. Il faut alors savoir dire non et refuser de monter dans la voiture. Ça peut paraître facile sur le papier, mais c’est un exercice assez impressionnant dans la réalité.

Tu touches moins de personnes : La plupart du temps, tu attireras uniquement les personnes allant exactement là où tu te rends, car la majorité des gens ont tendance à penser que si c'est pour quelques km, ça ne sert à rien. Alors qu'en autostop, chaque lm compte !
💡 MON CONSEIL :
Je pense qu’avoir une pancarte avec une destination précise n’est pas spécialement utile, en mon sens, les points négatifs prennent le pas sur les points positifs. Par contre, avoir une pancarte rigolote peut faire toute la différence ! Pour qu’elle soit efficace, une pancarte doit montrer un aspect de ta personnalité. L’humour fonctionne bien, mais fais un texte court et lisisble pour ne pas déconcentrer la conduite bien-sûr.

V - Les gestes à adopter

Voici quelques points non négligeables à appliquer pour augmenter tes chances d’arrêter une voiture :

• Renseigne-toi :
Lever le pouce, ce n'est pas le signe universel pour faire du STOP. Dans beaucoup de pays, il faut agiter le bras de haut en bas. Alors avant de te lancer, renseigne-toi sur le signe à faire, pour bien te faire comprendre.

• Paraît propre :
Les gens ont moins peur de quelqu’un habillé proprement, alors on évite les pantalons et t-shirts troués, et on retire nos casquettes quand on fait du stop.

• Prend une posture confiante :
Une position corporelle hasardeuse donne moins envie aux gens de s’arrêter. Une position bien droite, le bras bien tendu, indique une bonne énergie et maximise nos chances d’être pris.

• Un grand sourire :
Malgré le temps d’attente parfois long et certains comportements qui nous énervent (ceux qui nous imitent avec un grand sourire par exemple 😂), faire un grand sourire est la première indication sur notre état d’esprit. Alors, on garde le smile et on se répète en boucle : Il ne suffit que d’une voiture !

VI - Dangers & Sécurité

Évidemment, comme tout, l'autostop présente des dangers, alors voyons ensemble quels sont-ils et comment les éviter.

1 - Les principaux dangers

• Les accidents de la route : Ce n'est pas la première chose à laquelle on pense, pourtant, c'est le danger numéro 1. Partout dans le monde, si elle est disponible, attache ta ceinture de sécurité !
⚠️ Si quelqu’un conduit trop vite, somnole, ne regarde pas la route, et que tu sens que la conduite est dangereuse, alors demande à conduire ou à descendre.

Les drogues : Il nous est arrivé plusieurs fois qu’un conducteur s’arrête alors qu’on peut clairement voir qu’il a consommé de l’alcool ou du cannabis. Dans ce cas, même si ça fait 5 heures qu’on attend sous la pluie, on ne monte pas dans le véhicule. Et si tu te rends compte qu’une fois en route que ton conducteur n’est pas sobre, prend ton courage à deux mains et demande à sortir.
💡 Même fatigué, même pressé, même après des heures d'attentes, ne reste pas dans une situation qui te paraît dangeureuse. Le proverbe du jour : "mieux vaut arriver en retard dans cette vie, qu'en avance dans la suivante" aha.

2 - Avoir un coup d'avance

Il vaut mieux prévenir que guérir. Et pour ça, voici quelques conseils qu’on applique au quotidien.

• Garde un œil sur ton GPS :
Pour être sûre que tu n'es pas en train de te faire amener dans un autre endroit que la destination convenue.

• Active ta géolocalisation : Pour que ta famille et/ou tes amis puissent toujours savoir où tu te situes. Et comme vous restez en contact, s’ils voient que tu dévies trop et ne répond plus, ils pourront alerter les secours locaux.

• Rester en contact avec ta famille ou tes amis,
et si ton téléphone n’a plus de batterie, alors faire semblant de communiquer avec quelqu’un. C’est surtout quelque chose à appliquer lorsque tu voyages seul. Cela dissuade une personne qui serait mal intentionnée.

• Active ta géolocalisation :
Pour que ta famille et/ou tes amis puissent toujours savoir où tu te situes. Et comme vous restez en contact, s’ils voient que tu dévies trop et ne répond plus, ils pourront alerter les secours locaux.
💡 Suis ton instinct, c’est la règle numéro 1. Ce n’est pas impoli de dire non. On ne monte jamais dans la voiture de quelqu’un qui ne nous inspire pas confiance.

VII - Mes anecdotes

1 - Notre premier autostop

Fin de vacances pour nous dans les Landes. Mon grand-père nous dépose à la gare car on a le train direction Paris à 9 heure pile. On arrive en avance, on patiente tranquillement sur la table d’un café. Et vous connaissez notre réseau ferroviaire français : le train est annulé. Pas d’autre train disponible et plus de blablacar. Mince. Pourtant on a une correspondance à Bordeaux dans 2 heures. Et temps de trajet pour arriver jusqu’à Bordeaux si on part maintenant : 1 heure 30. On a pas le choix, on doit faire du stop. On en avait jamais fait. On marche direction la sortie de la ville, le pouce levé, dans l’espoir que quelqu’un s’arrête. Sauf que bien sûr, personne ne s’arrête. En ville et de dos, pas facile de donner sa confiance. Alors à un feu rouge, je redouble d’effort, prend une grande inspiration, et toque à la vitre de la première voiture arrêtée. Je lui explique notre situation, et il nous avance avec plaisir de quelques kilomètres, jusqu’à un grand rond-point. On est maintenant sur l’entrée d’une voie rapide, le pouce levé. Le plus drôle dans tout ça ? Croiser mon grand-père, qui nous a déposé à la gare une heure plus tôt 🤣 Un ouvrier s’arrête, et après avoir fait de la place dans sa camionnette, nous dépose jusqu’à l’entrée d’autoroute direction Bordeaux. Et là, une voiture s’arrête. Une énorme Tesla, on ne s'attendait pas à ça ! Face à nous, un couple de jeunes retraités, qui nous demandent si on va à Bordeaux, et nous accueillent avec plaisir. On fait connaissance, puis au bout de 30 minutes le conducteur nous demande où on va à Bordeaux. On répond "à la gare" même si on était sûrs de rater notre train initial et ne sachant pas quand serait le prochain. Mais ils nous disent "- Mais quelle est votre destination finale ? - Paris ! - Ah ! Nous aussi ! Ça vous dit de continuer avec nous ?" Nous voilà donc en route pour un total de 8 heures de route pour notre premier autostop avec ce couple adorable, qui a insisté pour nous inviter au resto le midi et avec qui on partageait des pauses agréables le temps que la Tesla recharge. On a fait une sortie Décathlon pour choisir leurs nouvelles chaussures, une pause goûté dans un hôtel de luxe et on a même regardé une de mes vidéos YouTube sur le grand écran de laTesla... Une journée mémorable et un premir autostop au dessus de nos attentes : on ne vous oublie pas, Thierry et Florence !

Le pire dans l'histoire, c'est que nous n'allions pas exactement à Paris, mais dans une banlieue sud, et eux, se rendaient à la ville juste à côté à littéralement 5 minutes. La vie des fois...

2 - Notre départ direction N'IMPORTE-OÙ

09 mai 2025, Massy, île de France : on lève le premier pouce de notre tour du monde en STOP. Notre objectif est d'atteindre l'Asie sans avion, mais pour commencer, on prévoit de voyager en Europe quelques mois pour rejoindre la Turquie. Ayant l'immense chance de ne pas avoir besoin de visa en Europe, on décide de ne pas prévoir d'itinéraire. On part donc de France avec une pancarte "N'importe-Où".

On attend environ 30 minutes, et c'est Aurélien et Sarah qui s'arrêtent, un couple de 20 ans qui viennent de louer un van et qui partent en week-end. Ils ont hésité à nous prendre puis finalement ont décidé de faire demi-tour et de venir nous voir. On leur demande où ils vont. Vers la Suisse ! Et vous ? Eh bah nous aussi du coup !

C'est comme ça qu'on s'est retrouvés à parcourir 400 km et à changer de pays dès le premier jour.

2 - Un kidnapping ?!

Nous sommes en Italie, et il faut dire que ce n'est pas le pays le plus simple pour le STOP (c'est même un des pires). Cela fait déjà 2 heures que nous attendons, on décide d’avancer un peu pour changer de spot. Bingo, une voiture s’arrête ! Enfin, plutôt une petite camionnette blanche, d’où sort un couple qui à l’air plutôt jovial. On leur explique notre projet : on va n’importe où ! Ne parlant pas bien anglais, ils pensent que nous allons à Gênes (car nous sommes sur une nationale y menant). Ils nous invitent alors à monter dans le véhicule… Sauf qu’il n’y a que deux places à l’avant. Il ouvre le coffre, et nous voilà embarqués à l'arrière de la camionnette, dans un espace clos totalement noir, sans fenêtres ou moyen de communiquer avec nos conducteurs. C'est vraiment tout ce qu'on peut imaginer d'un kidnapping 😂 À moitié apeurés et à moitié en train de rire, je gardais un œil sur mon GPS pour vérifier que tout allait bien. Au final, ils nous ont bien déposés 5 minutes plus loin à la gare, où ils voulaient nous offrir un billet de train pour Gênes. Pour le moment, c'est notre expérience la plus insolite en stop !

Maintenant que tu as toutes les clés en main, je te souhaite plein de belles aventures en autostop ! 🥰

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